Néphrectomie totale
Qu’est ce qu’une néphrectomie totale ?
Néphrectomie vient de « nephro » qui veut dire rein et de « ectomie » qui veut dire ablation.
La néphrectomie totale vise à éliminer la totalité du rein contrairement à la néphrectomie partielle qui n’emporte qu’une partie.
Les reins sont en général au nombre de 2 et la vie avec un seul rein est tout à fait possible.
Quelles sont les indications de cette intervention ?
L’indication principale est l’ablation d’un de rein siège d’une tumeur dont la taille et/ou la localisation sont incompatibles avec une exérèse par néphrectomie partielle (trop grosse, atteignant le centre du rein où cheminent les artères et les veines).
Que faut-il faire avant cette intervention ?
Cette intervention nécessite une anesthésie générale et se prépare donc par une consultation de pré-anesthésie qui se programme à l’issue de la consultation chirurgicale où l’indication a été posée.
Certains traitements tels que les anticoagulants (aspirine, antivitamine K, …) peuvent éventuellement être interrompus ou adaptés en péri opératoire.
Comment se déroule l’intervention ?
L’anesthésie générale est indispensable et ses modalités vous sont exposées lors de la consultation de pré anesthésie.
La technique opératoire est variable et dépendante de la tumeur et du chirurgien.
Il peut s’agir d’une chirurgie par incision qui est alors soit sous les côtes soit entre les côtes,
La technique sans incision, cœlioscopique, est l’autre alternative et consiste à travailler au travers de la paroi musculaire par le biais de petits orifices et sous contrôle visuel d’une caméra introduite dans le ventre.
Quelque soit la technique, la finalité reste toujours l’ablation du rein avec abord premier et section entre ligatures de son artère puis de sa veine.
En fin d’intervention, un drain de redon est laissé au contact du foyer opératoire pour drainer des écoulements post opératoires éventuels.
Le rein et sa tumeur sontt envoyés en analyse anatomopahologique.
Quelles sont les suites opératoires ?
Habituellement simples, les suites consistent à surveiller la reprise de transit intestinal et la qualité et quantité des écoulements extériorisés par le drain de redon.
Il s’agit d’une chirurgie vasculaire et au contact étroit des organes digestifs ; les risques et complications existent donc et vous sont exposés par votre chirurgien lors des consultations préalables.